Christophe Arleston, auteur BD
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Biographie

Christophe Arleston
Photo

Christophe "Scotch" Arleston est né le 14 août 1963 à Aix-en-Provence.
Journaliste, Il a commencé à travailler en 1985 en free-lance, ce qui lui a permis de mener de front des activités différentes : journaux, agences de presse, pub, radio...
Il se définissait alors comme "un mercenaire en écritures" !
Il commence son activité d'auteur par l'écriture de nombreuses pièces radiophoniques pour les "Maîtres du Mystère" sur France Inter.

Il se lance dans le scénario de BD en 1989 pour son complice Paul Glaudel.
Ils publient ensemble plusieurs histoires complètes dans "Circus", puis un album pour enfants chez Alpen : "Manie Swing".
En 1992, ils créent "Les maîtres cartographes" pour Soleil Productions.

autoportrait
Autoportrait

Parallèlement, Arleston crée de nombreuses séries dans des styles très différents : du polar humoristique avec "Léo Loden", dessiné par Serge Carrère, de la parodie historique avec "Tandori", dessinée par Curd Ridel, et de l'aventure médiévale fantastique avec "Les maîtres cartographes" dessinée par Paul Glaudel puis "Les Feux d'Askell" dessinés par Jean-Louis Mourier.

En 1994, création de "Lanfeust de Troy" avec Didier Tarquin, série qui mêle plus intimement encore aventure-fantasy et humour, et c’est un immense succès immédiat.
Dans la foulée suivent les "Trolls de Troy" avec Jean-Louis Mourier, puis "Le chant d’Excalibur" avec Eric Hübsh, "Les forêts d’Opale" avec Philippe Pellet, "Moréa" avec Thierry Labrosse.
Il crée ensuite "Les Conquérants de Troy" avec Ciro Tota, "Elixirs" avec Alberto Varanda et "Les naufragés d’Ythaq" avec Adrien Floch.

Jean-Louis Mourier et Christophe Arleston
Jean-Louis Mourier et Christophe Arleston

De 1998 à 2019 (fin de parution), Christophe Arleston porte aussi la casquette de rédacteur en chef du mensuel qu’il a créé, "Lanfeust Mag".

En 2009, il développe encore le monde de Troy avec une une nouvelle collection : "Les Légendes de Troy", des histoires complètes en un à plusieurs tomes, avec un dessinateur différent pour chaque histoire.

En 2011, il signe pour la première fois un scénario de BD de son vrai nom, Christophe Pelinq avec la série "Chimère(s)1887", orientée vers le public adulte.

A partir de 2014, il participe à la collection "Elfes" chez Soleil, en étant l'auteur des tomes traitant des Elfes Noirs sous le pseudonyme de Marc Hadrien.

En 2015, Il publie son premier roman, "Le Souper des maléfices", un récit de fantasy teinté d'humour.

En 2018, il s'associe à la maison Bamboo édition pour développer une nouvelle collection appelée Drakoo dont les premiers albums sont publiés en 2019.

Au total, il est à ce jour le scénariste de plus de 180 albums, la plupart d'entre eux ayant connu un grand succès public.
Conteur d'histoires et créateur d'univers, c'est à l'écriture des dialogues qu'il avoue prendre le plus de plaisir...

Auteurs en Trolls de Troy
Auteurs en Trolls de Troy

Découvrez des extraits du scénario de Trolls de Troy !

Bibliographie

Message

Roman

En juin 2015, Christophe Arleston publie, en auto-édition, son premier roman.
Il a été réédité ensuite, en octobre 2016 dans une version remaniée.
C'est de la fantasy marrante (surprise, hein ?) mettant en scène une jeune agent traquant des empoisonneurs et un cuisinier magicien, sur fond de gastronomie imaginaire.

Le Souper des Maléfices

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Juin 2015

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Entretiens

Voici un entretien intéressant réalisé en 2021, depuis ses premières BD jusqu'à la création de la maison d'édition Drakoo :

Entretiens par Thierry Bellefroid

Le voyageur de Troy

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Juin 2008

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- Extraits de l'interview tirée du numéro 2 de "Sous le Soleil exactement" (avril 1996) :

Léo Loden, Les Maitres Cartographes, Les Feux d'Askell, Lanfeust de Troy, autant de séries, autant de succès... rencontre avec un scénariste de poids :

- Pourquoi le pseudo de Scotch Arleston ?

- J'étais journaliste, avant de commencer à faire de la BD et je voulais séparer clairement mes deux activités.
Comme il est horriblement difficile de trouver un bon pseudo, j'ai choisi d'en prendre un mauvais.

- Tu étais journaliste ?

- Oui, mais déjà passionné de BD !
J'avais fait une école de journalisme pour rassurer mes parents et avoir un joli diplôme, et j'ai commencé à travailler pour France Inter.
Mais je n'avais pas vraiment envie de faire ce boulot.
Je n'ai pas du tout la fibre baroudeur : j'ai passé mon enfance à être trimballé à travers l'Afrique, par des parents profs, et j'ai eu ma dose de voyage !
D'autre part, le journalisme, le cul dans un fauteuil, n'a aucun intérêt, alors je suis devenu pour un temps mercenaire en écriture : je faisais à la fois des papiers pour une agence de presse, de la pub, de la communication d'entreprise, du rewriting, des articles historiques pour les encyclopédies Larousse, des dramatiques radiophoniques pour France Inter...

- Tu as écrit 22 dramatiques pour les "Maîtres du Mystère". C'était un travail qui te plaisait ?

- Beaucoup, mais il y avait des règles très contraignantes à appliquer : pas plus de quatre personnages, uniquement du dialogue et surtout, contrairement à ce que pouvait laisser penser le titre de l'émission, il était interdit de faire du polar ou du fantastique !
Le producteur voulait de la comédie contemporaine, alors je lui pondais ce qu'il demandait.
C'est une expérience qui m'a beaucoup appris, en matière d'écriture de dialogues.
Quand on entend des acteurs comme Jean Topar ou François Perrier lire vos textes, on s'aperçoit tout de suite qu'on s'est planté !

- Ton premier album, c'est en 1989, Manie Swing avec Paul Glaudel...

- Paul est mon plus vieux complice dans la BD.
On se connaît depuis 1981, et j'ai toujours été épaté par son talent.
On a bossé dans les mêmes studios de pub, il avait de son côté travaillé pour les éditions Milan en 1986, et on a décidé de mener des projets ensemble.
On a publié plusieurs histoires complètes dans Circus, le mensuel de Glénat, et on a conçu Manie Swing, une BD pour enfants qui nous tenait (et qui nous tient toujours) à coeur.
Le projet a plu a Léturgie, qui travaillait alors pour Alpen, et l'album est sorti. Mais pas le tome 2 !
Alors nous avons mis au point Les Maîtres Cartographes...
Mais Manie Swing n'est pas morte, et on ne désespère pas de relancer un jour la série, peut-être sous une forme moins enfantine.
Paul et moi sommes des enfants de Spirou, et pour nous, la BD classique tous publics reste la grande référence.
Bien sûr, les séries de ce type sont beaucoup plus longues à imposer au public, mais nous y reviendrons un jour !
C'est d'ailleurs un peu ce que je fais avec Serge Carrère dans Léo Loden.

- Aujourd'hui tu ne fais plus que de la BD ?

- Depuis 1992, oui.
On m'appelle encore parfois pour de la pub, mais je suis très cher !
J'aimerais écrire quelques romans, sur l'univers des cartographes en particulier, un polar aussi, mais je n'ai pas le temps pour l'instant. Bientôt, peut-être ...

- Comment se passe le travail avec tes dessinateurs ?

- J'ai beaucoup de chance : je bosse avec des gens qui sont des copains, et qui en plus ont du talent !
L'amitié est indispensable, pour que la mayonnaise de l'histoire prenne bien.
Avec Glaudel, Carrère, Mourier ou Tarquin, on a les mêmes références, on se comprend sans avoir besoin de longues explications.
Je connais les tics de chacun, et lorsque j'écris une scène, je sais exactement comment elle va être dessinée.
Tarquin, par exemple, a tendance à tout grossir : si je lui demande un village, il dessine une ville; si je lui décris un animal de la taille d'un chien, il le fait haut comme une vache; si j'évoque un petit groupe, il fait une foule... Alors pour avoir mon village normal, le lui parle d'un hameau de deux ou trois maisons !

- Les décors ont toujours de l'importance, dans tes séries.

- C'est vrai, j'aime la BD à grand spectacle.
Nous sommes là pour donner au lecteur ce que la télé ne peut pas lui offrir, faute de budget : les grands espaces, les villes fantastiques, les belles batailles, les aventures extraordinaires.
A chaque fois, je me dis que si un album devait donner lieu à un film, il faudrait que ce film soit trop cher même pour Spielberg et Lucas réunis !
Même dans Léo Loden, série contemporaine, les beaux décors ont de l'importance.
Je prends pas mal de photos des lieux, et Carrère choisit l'angle de vue qui l'inspire le plus.

- A l'exception de Cybil dans Les Feux d'Askell, tous tes héros sont des hommes, les filles sont reléguées aux seconds rôles... Ne serais-tu pas un poil misogyne ?

- Broaf ! C'est bien une question de fille ça !
D'autant que dans mes nouveaux projets, il y a trois héroïnes qui vont voir le jour.
Et en ce qui concerne les séries existantes, les filles ne sont pas vraiment des potiches !
Cybil, pour commencer, est une vraie héroïne, tout à fait politiquement incorrecte, et c'est pour ça qu'on l'aime.
Dans Lanfeust, le héros est un jeune crétin manipulé par deux filles : ce n'est pas vraiment lui qui a le beau rôle.
Quant à Léo, il est bien obligé de céder régulièrement à Marlène...
En réalité, j'adore les emmerdeuses. Sans elles, la vie serait terriblement ennuyeuse. Alors je donne à mes héros ce qu'il y a de plus chouette au monde : une belle emmerdeuse...

- C'est bien une réponse de misogyne, ça !
Excepté Léo Loden, tu ne fais pas de série contemporaine. Notre époque ne t'inspire pas ?

- J'ai quelques idées dans mes tiroirs, mais le temps me manque...
De plus, il est difficile de trouver de bons dessinateurs ayant envie de travailler sur des décors contemporains.
Beaucoup ont horreur de dessiner des voitures, par exemple !
Et je ne ferai jamais travailler un dessinateur sur quelque chose qu'il n'aime pas : le résultat ne serait pas bon.
Et puis... notre époque se prête peu au rêve, et comme je le disais, l'avenir de la BD passe par le grand spectacle.
Par contre, j'ai très envie de faire des séries de vraie science-fiction.
Les mômes d'aujourd'hui connaissent mieux l'héroïc-Fantasy que la SF : à nous de leur faire découvrir tout ce qu'ils ratent !

- Tu parlais de ta nouvelle série, Bug Hunters, dessinée par un Canadien, Thierry Labrosse, et co-scénarisée par un romancier de SF, Claude Ecken, qui lui est à Béziers. On peut arriver à travailler correctement, malgré de si longues distances?

- Tout à fait. il suffit de reverser l'intégralité de ses droits d'auteur à France Télécom.

- Tes projets ?

- Plein, beaucoup, énormément : j'ai trop d'idées pour le peu d'heures que compte chaque journée !
Je m'enthousiasme vite, je monte un projet avec un dessinateur, et puis le lendemain, je me réveille, je regarde mon bureau, et je me dis "Merde ! j'ai encore accepté un truc de plus ! je ne m'en sortirai jamais !".
Un jour j'ai pris peur : j'ai compté 17 bacs correspondant à 17 projets !
Alors j'ai trouvé un jeune scénariste qui sort de la fac d'Aix, Dominique Latil, pour travailler avec moi sur tous ces nouveaux projets.
Mon objectif est que mon co-scénariste Dominique Latil, prenne rapidement en main ces nouveaux personnages pour que je puisse consacrer tout mon temps à mes séries de base, Cartographes, Askell, Lanfeust, LéoLoden, que j'écris et que je continuerai à écrire seul.
Et puis bien sûr, il y a depuis longtemps le projet d'une seconde série avec Jean-Louis Mourier, dont il ne ferait pas les couleurs lui même.
L'histoire est prête, reste à trouver le temps de commencer, entre deux Feux d'Askell !

Photos

Voici quelques photos anciennes que nous avons prises lors de festivals de bande dessinée en 1999 :

  • Festival de Carros 1999 :
Mourier et Arleston - Carros 1999
Mourier et Arleston
Carros 1999
Superbe dédicace
Dédicace
de Cybil
Tarquin - Carros 1999
Tarquin
  • Christophe à la librairie Apoum Bapoum, avant son passage â l'émission de Canal + "Nulle part ailleurs" (le 10/12/1999) :
Arleston 1999
Christophe Arleston

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